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Tu es là - 1982


© Ikarus

C'est en fait la dernière chanson que j'ai écrite durant ma première période.

Chanson en deux temps : la pluie suivie du soleil.
Après ça, je n'avais plus besoin d'écrire : vivre ma vie d'amour remplissait pleinement mon vide.
J'ai toujours dit que les artistes créaient pour combler le vide fondamental de l'existence. C'est pour ça qu'il y a moins de femmes artistes (???). Parce qu'elles peuvent créer la vie ! J'y ai simplement un peu contribué, et - pendant ce temps - le besoin d'écrire a été remplacé.
Il faut croire que mes enfants sont suffisamment grands maintenant !

L'instrumentation est très proche de celle de la création : je n'ai jamais chanté cette chanson qu'accompagné au piano. J'y ai ajouté un peu de synthé, de la contrebasse et pour finir un peu de clarinette synthétique.


Chansons


Textes


D'hive
r

 
J’aurais tant voulu t’écrire
Une jolie chanson d’amour
Du coin des yeux te sourire
Sans arrêt te faire la cour
Te faire devenir une fontaine
M’y abreuvant à chaque instant
Sans faire de mise en scène
Jouir d’être ton amant

Mais t’es pas là, j’t’ai pas trouvée
J’te trouverai pas, t’existes pas
Tu n’es qu’un rêve, où sont tes lèvres
Désemparé, c’est « Aime ou crève »
Mon pauvre amour, t’as pas vu l’jour
J’n’ai qu’ma musique pour tout humour
Mais faudrait pas que ça perdure
J’ai besoin d’toi, apparais-moi

Je t’inventerais des histoires
Qui te feraient devenir princesse
Tu serais tout mon espoir
Effaçant toute ma détresse
On finirait bien par y croire
À tant se donner de tendresse
Et loin de nous décevoir
Nous communierions de caresses

Mais t’es pas là, j’t’ai pas trouvée
J’te trouverai pas, t’existes pas
Tu n’es qu’un rêve, où sont tes lèvres
Désemparé, c’est « Aime ou crève »
Mon pauvre amour, t’as pas vu l’jour
J’n’ai qu’ma musique pour tout humour
Mais faudrait pas que ça perdure
J’ai besoin d’toi, apparais-moi

Et puis, tu es là
J’t’attendais pas comme ça
T’as pas besoin d’être une fontaine
Il te suffit d’être toi-même
J’ai pas besoin de mes histoires
Pour entrer dans ton territoire
Entourée de ton mystère
T’es venue labourer ma terre

Je peux te dire « Je t’aime »
Sans avoir peur de le penser
Ça n’en devient pas une rengaine
C’est juste un peu de vérité (liberté)
Nous allons faire un bout de chemin
Qui nous mènera bien quelque part
Allez, donne-moi la main
Ce soir, j’oublie mon cafard

François-Marie GERARD - FMG © 1982